Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

dimanche 2 septembre 2018

Plus c'est court....

J'ai un placard sur le sein droit à peu près de cette taille. Dur, bien délimité, pas douloureux.
J'ai bien sûr l'ordonnance pour des examens, puisque je l'ai montré il y a peu à mon médecin. Il connaît mon point de vue.
C'est au moins une opération et probablement une chimio.
Des chances de survie si c'est un cancer, oui, mais à quel prix... Et pourquoi puisqu'on ne sait pas guérir Willis Ekbom? Pourquoi massacrer encore plus un organisme épuisé par 70 ans de privation de sommeil paradoxal et de consignes musculaires aberrantes? Sans compter les ignorances des chirurgiens et anesthésistes concernant cette maladie. De fortes chances pour que je détruise le matériel à mon réveil.
La majorité des cas de cette maladie est assez bénigne... Du moins les premières décennies.
La maladie m'a été diagnostiquée dans les années 60. Mais peu de malades l'étaient. Il faut arriver aux années 10 pour voir ce que deviennent ceux qui l'ont subie 6 décennies ou 7.


Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos