Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

jeudi 20 avril 2017

"Est-ce que vous dormez bien?"

"Est-ce que vous dormez bien ?" ...
Malgré tous ses bilans, à aucun moment de son parcours, le malade n’aura entendu parler de son sommeil autrement qu’à travers la question à forte connotation "psychologique" : "comment dormez- vous ?"
Dans sa réponse, le sujet fera tout pour rassurer son médecin par peur de devoir consommer un somnifère ou de devoir engager une thérapie psychologique sur ses problèmes personnels.
De plus, au début de la fatigue, le sommeil est encore présent et apparaît même salvateur pour le malade qui espère y retrouver son tonus. La réponse est alors sincèrement positive : "Oh oui, je dors bien, je dors même beaucoup !".
Nous pensons qu’interroger un malade sur son sommeil de cette façon revient à questionner un sujet affamé et dénutri sur son appétit.
Il faut savoir l’interroger sur le sommeil en observant son réveil. On est alors surpris de constater que ce "bon sommeil" le laisse souvent, au réveil, plus fatigué que la veille au soir.
Plus tard viendront les signes psychiques de la fatigue et son cortège de malaises étiquetés "angoisse" et "dépression" qui orienteront le diagnostic sur le terrain "psycho-somatique".

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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos