Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

jeudi 20 avril 2017

L'effet nocebo



Donc, nous sommes des enfants, des personnes influençables, la suggestion nous rend malade.

D'où l'effet placebo... qui guérit, mais contre quoi lutte le corps médical (!!!) qui ne veut pas qu'on guérisse par la positivité. UNIQUEMENT par sa science.

De la même manière, l'effet nocebo nous ferait ressentir les effets négatifs suggérés d'un produit pourtant neutre.

Curieusement, on ne parle pas de l'effet nocebo réellement inverse.

J'ai essayé pendant des années des produits homéopathiques, ils n'ont jamais marché, je n'y croyais pas.
Et puis, quand toutes les classes d'antibiotiques sont devenues inactives, j'ai retenté l'homéopathie de la dernière chance.

Et elle a marché!!!

Mélatonine ; je l'ai essayée, traquée par l'insomnie grave, et furieusement négative "ça non plus ça ne marchera pas"

Et ça n'a pas marché !!!

Mais quand même, on n'est pas aussi cons que le pensent nos médecins, je me suis rendu compte de ma négativité et du probable effet nocebo.

Et j'ai recommencé, cette fois positive "ça va marcher ça va marcher"

Et ça a marché!!!

Alors, une chose que j'aimerais bien, c'est que le corps médical soigne son besoin de se rassurer.. et nous fasse confiance?

En fait, des effets placebo et nocebo, nos grands pontes semblent ne retenir que deux choses : nous ne sommes pas doués de raison, et selon ce que nous savons ou croyons savoir, nous n'aurons que de mauvaises attitudes : guérir sans eux (par positivité) ou souffrir si nous sommes trop informés.

Encore que l'information passe aussi chez les animaux:

"Voilà une expérience menée en laboratoire qui, si elle ne vous convainc pas, va sérieusement vous ébranler. On prend un rat de laboratoire que l'on anesthésie. On effectue sur son crâne, une incision avec un bistouri bien sale, plein de microbes. Puis on referme la plaie avec une bande. Huit à dix jours plus tard, le rat fabrique des globules blancs en grande quantité : son système de défense immunitaire lutte contre l'infection provoquée par le bistouri sale.
On recommence la même opération trois fois de suite. Et trois fois de suite, le rat, au bout de quelques jours, fait fonctionner son système immunitaire : son taux de globules blancs s'élève.
On reproduit la même opération une quatrième fois. Sauf que, cette fois-ci, le bistouri est nickel, parfaitement stérile, sans la moindre petite bactérie. Cependant, au bout d'une huitaine de jours, comme les autres fois, le rat lutte contre une infection, qui, cette fois-ci, n'existe pas ! Son taux de globules blancs s'élève pour rien. Le seul fait d'être traité comme les autres fois, lui provoque le même effet."
Là, docteur, je ne sais plus comment vous soigner. Si vous essayiez la mécanique?
A moins que vous n'arriviez à paramétrer les incidences de répétition, d'appréhension, etc?

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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos