Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

jeudi 20 avril 2017

Un cancer du sommeil

On ne les appelle pas cancer, en effet, on les a même profondément ignorées, méprisées, les gens se sont vus rudoyés, sermonnés, psychanalysés.
Parkinson et Sclérose en plaque sont maintenant reconnues comme des maladies terribles. D'autant qu'on en meurt.
On ne meurt pas de Willis Ekbom (jambes sans repos). Avec la fibromyalgie, c'est une des dernières graves maladies neurovégétatives pour lesquelles on est encore rudoyés, sermonnés, psychanalysés.
Mais si on n'en meurt pas... On n'en vit pas non plus.
On n'en guérit pas, elle s'aggrave avec l'âge (mais on ne le dit pas trop, faut pas trop accabler non plus la médecine qui l'a tant négligée.
Les perspectives sont terrifiantes...

Et si elle ici le nom impropre de cancer, c'est qu'elle vous ronge la vie inexorablement sans pour autant vous tuer, ce qui est fort injuste.

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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos