Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

jeudi 20 avril 2017

Une monstrueuse énergie

Peut-on lutter contre ce besoin de bouger? Peut-on par la volonté rester immobiles?
Autant qu'on peut arrêter une explosion nucléaire.
Certains comparent la sensation à un tube de dentifrice qu'on presse, qu'on presse... sans libérer de sortie pour la pâte sur-compressée.
Ou encore à Tchernobyl, une réaction nucléaire enfermée sous un sarcophage en béton.
Ou un monstre qui vous dévore les jambes.
Donc une monstrueuse énergie, bloquée dans les jambes, puis dans tous les muscles, qui ne peut se libérer et pousse et tire dans tous les sens... L'accompagner dans cette folle agitation est le seul moyen de ne pas exploser.

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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos