Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

lundi 7 juillet 2014

Willis Ekbom :Energie glacée sur énergie post nucléaire

Je compare souvent mes symptômes à une centrale atomique recouverte d'une chape de béton (Tchernobyl). Une intense énergie gronde dans mes jambes et demande à s'en échapper. Comme il n'y a pas de fissures, le seul moyen pour que cette énergie n'explose pas, c'est de lancer des flexions-extensions des muscles des jambes.

Jusqu'à l'épuisement.

Quand l'épuisement arrive, on cherche des palliatifs provisoires.

En été, l'eau de mon torrent voisin reste glacée mais on peut y tremper le spieds sans risque de congélation. Rapide, rocheux, il présente par endroits des flux d'une violente qui peut contre-balancer la violence de ma centrale atomique.




Précision : attention de ne pas se laisser emporter, glisser, déraper sur les rochers glissants.... La force de l'eau est inimaginable et quelques matamores y ont laissé la vie (dans des conditions de crues qui ne sont pas celles de mes chauds étés)

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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos