Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

mercredi 9 juillet 2014

Willis Ekbom : faut-il mourir pour exister?

J'ai repris ici des études tendant à montrer que le manque de sommeil induit des perceptions non filtrées et envahissantes.

En faut-il plus pour expliquer le caractère parfois pulsionnel, incompréhensible, de certains malades dont je suis?

Le stress peut devenir si douloureux que la réaction engendrée est facilement de tout balayer d'un grand coup de bras pour dégager les générateurs de stress.

Face à un cancéreux, j'affirme que l'entourage manifeste un immense respect et veille à satisfaire ses besoins, à ne pas l'inquiéter, à ne pas le harceler de supposés psychiatriques, à accepter des attitudes qui paraîtraient inciviles chez d'autres.

Je le sais, je l'ai fait pendant des mois auprès de mon 1er mari.

Pourquoi fait-on cela face à un cancéreux et pas à un Willis Ekbom?

Tout simplement parce que le cancer est connu et que le pronostic est la mort probable.

Si nous avions la chance ( oui, je dis bien la chance) de mourir de notre maladie, elle serait également connue, reconnue et nous malades serions entourés de respect et de soins attentifs.

Faut-il donc mourir pour exister?

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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos