Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

lundi 7 juillet 2014

Willis Ekbom : Jeux de jambes nocturnes

A l'adolescence, on m'a dit "ce sont des impatiences". Moi, j'appelais ça "jambes agacées".

J'affinais donc mes jeux de jambes nocturnes: des abdominaux, inutiles, je suis passée à des étirements de jambes dans mon lit. Avec les années, j'ai commencé à me relever et aller marcher dans la maison, moi aussi j'ai passé le balai.

 Et puis, c'était trop long, il ne restait plus de temps pour dormir.

Alors, j'ai posé mes mains sur un meuble, à bonne hauteur, pied de lit, commode, ce qui se trouvait, et je faisais des flexions extensions jusqu'à "tuer" mes jambes. Epuisée, j'allais me recoucher... 1 heure et puis je recommençais.

Au hasard de mes maux de dos, j'ai découvert que la codéine me soulageait, et j'ai pu dormir davantage, et moins souffrir du dos par la même occasion, car faire du sport la tête embrumée de sommeil ne se fait pas toujours dans les meilleures postures.

En 2004, nombreux stress (départ de mon compagnon, mariage de ma fille et début des reproches délégués), mon syndrome s'est aggravé.

Mon médecin m'a alors proposé adartrel.

Vivre enfin assise, couchée ou debout selon mes désirs et pas ceux de mes jambes folles... Beaucoup de choses moins agréables sont arrivées aussi : somnolences nocturnes, prise de poids.

J'écris ceci à 11 h du matin, j'ai réussi à ne pas me recoucher pour dormir, mais qu'est-ce que j'ai sommeil !!!!


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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos