Pire que la mort : vivre sans vivre

Pire que la mort: vivre sans vivre.
Impatiences, agitation des jambes, décharges électriques, besoin impérieux de marcher, impossibilité de rester assis ou couché, sommeil dégradé, nuits d'éveil, journées somnolentes, isolement social, épuisement, envie de mourir ...

mercredi 9 juillet 2014

Willis Ekbom : Manquer de sommeil

Jeune, il me fallait 10 heures de sommeil pour passer une journée convenable. Mauvaise qualité de sommeil. Par chance, j'avais une mémoire exceptionnelle et des capacités considérables, j'ai fait une bonne scolarité à tiers temps (angine tous les deux mois) et dans étudier beaucoup, ce qui aurait rogné sur mon sommeil.

La vie adulte, métier, mariage, enfants, a fait fondre mon temps de sommeil et aujourd'hui, je somnole 20 heures sur 24. Je me suis réveillée sur l'autoroute, je me suis réveillée à chaque marche d'un escalier en réussissant à ne tomber qu'à la dernière marche et .... genre tomber parachutiste.  Il faut quand même que le corps et le système neuronal aient de sacrés capacités pour que nous, malades de Willis-Ekbom, soyons encore entiers, voire vivants.

Ceci dit, voyager, aller chez des amis sont des épopées pour nous, épopées que nous tendons à réduire car bien peu sont les lieux et les personnes capables de nous accueillir demi-léthargiques.

Adieu vie sociale, bonjour l'isolement.



une-nuit-sans-sommeil-des-effets-proches-de-la-psychose

perte de neurones

manque de sommeil perte tissu cerebral

Pour se rassurer, disons qu'il fallait bien que nous ayons un sacré capital neuronal avant de perdre le sommeil, sinon, nous serions des légumes.


decouverte d'une nouvelle fonction essentielle

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Et maintenant, je retourne au lit....

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Marcher, marcher, marcher sans trêve ni repos